Renou Invité a écrit :Bonjour et merci Arnaud,
Enfin un discours réaliste, mais QQ. questions restent en suspens:
Les avions sont-ils comptabilisés ou non dans les moyens de transports pré-cités et quel est le ratio camion/voitures ?
Pourquoi ne pas varier les apports énergétiques sous toutes les formes possibles puisqu'il y a "le feu à la maison" et pratiquer une politique de taxation/incitation plutôt que la premiére seule alternative ?
Enfin, la pollution doit être traitée de maniére globale et non pas locale.(ça changerait)
Cordialement.
Je ne connais pas les détails du transport routier.
Mais non l?aviation n?est pas comptée dedans. L?aviation ne compte que pour un peu moins de 2% du volume d?émission de CO2 total (un peu plus en terme d?impact sur le réchauffement car le CO2 est en partie rejeté en altitude).
Le coût du carburant pour les avions est tel que des investissements colossaux ont été réalisés depuis 30 ans : Il y a 20 ans les avions en service consommaient en moyenne 8L par passager, maintenant on est descendu à 5L et les nouveaux avions qui vont entrer en service comme l?A380 consomment 3L par passagers.
Les avions sont aussi mieux remplis aujourd?hui et il reste beaucoup à faire du côté du contrôle aérien et de la congestion des aéroports pour diminuer la consommation.
La croissance du secteur a été forte en Europe grâce surtout aux compagnies « low costs » mais leur effet tend à diminuer. En fait, le secteur aérien en Europe pourrait moins polluer dans 20 ans qu?aujourd?hui, et ce sans changement dans la réglementation.
Mais l?aviation reste particulièrement pointée du doigts par les écolos car c?est un truc de « méchants riches », et de plus comme chacun sait, les riches sont « les autres ».
On parle un peu de ça dans un document publié par le département où je travaille :
http://www.airbus.com/en/corporate/gmf/ (p. 60)