MG ROVER EN FAILLITE ... repris par Nanjing
Les news dans libération ce jour :
Bataille sino-chinoise pour Rover
Le géant du secteur automobile Saic fulmine à l'annonce du rachat par Nanjing.
Par Pierre HASKI
lundi 25 juillet 2005
Pékin de notre correspondant
L'agonie du constructeur automobile britannique MG Rover tourne à l'imbroglio sino-chinois. A la surprise générale, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PWC), chargé de désigner le repreneur des restes de la prestigieuse marque britannique après sa mise en faillite en avril dernier, a choisi la société chinoise Nanjing Automobile plutôt que le géant du secteur en Chine, la société shanghaïenne Saic, associée à l'ancien patron de Ford Europe, Martin Leach. La surprise est de taille car si Nanjing Automobile, basée à Nankin, est le plus ancien constructeur chinois, ayant été fondé en 1947, c'est aujourd'hui une société de second plan, loin derrière les trois mastodontes du secteur automobile public : Saic, partenaire de Volkswagen et General Motors en Chine, FAW qui produit les Toyota chinoises, et Dongfeng Motors, le partenaire de Peugeot, Citroën, et Nissan.
Ambition. Saic faisait d'autant plus figure de favori que la société shanghaïenne a déjà acquis pour près de cent millions d'euros les droits de propriété intellectuelle des principaux modèles de la gamme MG Rover. De surcroît, Saic a commencé à acquérir une dimension internationale en reprenant l'an dernier un constructeur automobile sud-coréen en faillite, Sangyong. A l'opposé, Nanjing Automobile ne peut se targuer que d'un modeste partenariat en difficulté avec Fiat, sa seule réussite étant dans les véhicules utilitaires en coentreprise avec Iveco. La société de Nankin n'a guère d'expérience internationale même si elle a récemment affiché ses ambitions en Russie, comme d'autres constructeurs chinois. Et son offre de reprise du constructeur britannique ne semblait pas convaincante, avec son intention de rapatrier en Chine la fabrication des moteurs pour ne garder en Grande-Bretagne que l'assemblage des véhicules.
Colère. L'annonce de l'attribution de MG Rover au plus petit des deux chinois en lice a provoqué la colère de Saic, selon la presse britannique. Le géant shanghaïen aurait l'intention de s'opposer à cette décision par tous les moyens. Il dispose d'un allié de poids : le syndicat britannique des transports et de l'industrie (TGW), dont le secrétaire général Tony Woodley a déclaré à The Observer que Nanjing Automobile n'avait pas, à ses yeux, «les compétences pour diriger un constructeur automobile en dehors de Chine». Il a appelé les deux sociétés chinoises à s'entendre pour sauver la marque Rover : «La meilleure chose qui puisse arriver pour la Chine, la Grande-Bretagne et l'emploi dans l'industrie britannique, c'est que les deux sociétés travaillent ensemble.»
Quoi qu'il en soit, il semble acquis que, pour la première fois, un constructeur européen passera sous le contrôle de capitaux chinois. Ce phénomène devrait accélérer l'arrivée sur le marché européen de voitures chinoises à bas prix qui viendront concurrencer les voitures européennes mais aussi asiatiques, japonaises et sud-coréennes.
Bataille sino-chinoise pour Rover
Le géant du secteur automobile Saic fulmine à l'annonce du rachat par Nanjing.
Par Pierre HASKI
lundi 25 juillet 2005
Pékin de notre correspondant
L'agonie du constructeur automobile britannique MG Rover tourne à l'imbroglio sino-chinois. A la surprise générale, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PWC), chargé de désigner le repreneur des restes de la prestigieuse marque britannique après sa mise en faillite en avril dernier, a choisi la société chinoise Nanjing Automobile plutôt que le géant du secteur en Chine, la société shanghaïenne Saic, associée à l'ancien patron de Ford Europe, Martin Leach. La surprise est de taille car si Nanjing Automobile, basée à Nankin, est le plus ancien constructeur chinois, ayant été fondé en 1947, c'est aujourd'hui une société de second plan, loin derrière les trois mastodontes du secteur automobile public : Saic, partenaire de Volkswagen et General Motors en Chine, FAW qui produit les Toyota chinoises, et Dongfeng Motors, le partenaire de Peugeot, Citroën, et Nissan.
Ambition. Saic faisait d'autant plus figure de favori que la société shanghaïenne a déjà acquis pour près de cent millions d'euros les droits de propriété intellectuelle des principaux modèles de la gamme MG Rover. De surcroît, Saic a commencé à acquérir une dimension internationale en reprenant l'an dernier un constructeur automobile sud-coréen en faillite, Sangyong. A l'opposé, Nanjing Automobile ne peut se targuer que d'un modeste partenariat en difficulté avec Fiat, sa seule réussite étant dans les véhicules utilitaires en coentreprise avec Iveco. La société de Nankin n'a guère d'expérience internationale même si elle a récemment affiché ses ambitions en Russie, comme d'autres constructeurs chinois. Et son offre de reprise du constructeur britannique ne semblait pas convaincante, avec son intention de rapatrier en Chine la fabrication des moteurs pour ne garder en Grande-Bretagne que l'assemblage des véhicules.
Colère. L'annonce de l'attribution de MG Rover au plus petit des deux chinois en lice a provoqué la colère de Saic, selon la presse britannique. Le géant shanghaïen aurait l'intention de s'opposer à cette décision par tous les moyens. Il dispose d'un allié de poids : le syndicat britannique des transports et de l'industrie (TGW), dont le secrétaire général Tony Woodley a déclaré à The Observer que Nanjing Automobile n'avait pas, à ses yeux, «les compétences pour diriger un constructeur automobile en dehors de Chine». Il a appelé les deux sociétés chinoises à s'entendre pour sauver la marque Rover : «La meilleure chose qui puisse arriver pour la Chine, la Grande-Bretagne et l'emploi dans l'industrie britannique, c'est que les deux sociétés travaillent ensemble.»
Quoi qu'il en soit, il semble acquis que, pour la première fois, un constructeur européen passera sous le contrôle de capitaux chinois. Ce phénomène devrait accélérer l'arrivée sur le marché européen de voitures chinoises à bas prix qui viendront concurrencer les voitures européennes mais aussi asiatiques, japonaises et sud-coréennes.
Embrouilles Chinoises et Compagnies, pour ceux qui ont le courage de décortiquer :
http://press.arrivenet.com/bus/article.php/555537.html
En résumé : la veille d?une (grosse) faillite de 550 mio de $ (la China Aviation Oil), un Chinois a vendu aux Américains 15% de la société, ? pas content les Ricains.
Cela pour dire que les Chinois ont une mentalité et une déontologie du commerce complètement différente de l?Anglo-Saxonne et Européenne.
A l?époque, le vendeur indélicat avait répliqué, « c?est la vie ? » et ne voyait absolument aucun torts à sa charge.
Et coucou, qui était l?auditeur : ?, PwC, amusant non ?
http://press.arrivenet.com/bus/article.php/555537.html
En résumé : la veille d?une (grosse) faillite de 550 mio de $ (la China Aviation Oil), un Chinois a vendu aux Américains 15% de la société, ? pas content les Ricains.
Cela pour dire que les Chinois ont une mentalité et une déontologie du commerce complètement différente de l?Anglo-Saxonne et Européenne.
A l?époque, le vendeur indélicat avait répliqué, « c?est la vie ? » et ne voyait absolument aucun torts à sa charge.
Et coucou, qui était l?auditeur : ?, PwC, amusant non ?
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Ca fait un pout de temps que l'on sait que les boite de consulting en tout genre c'est globallement du vent vendu tres tres cher....
Je ne citerais pas de nom, mais ayant deja eu des rapport de tel gugus entre les mains je me suis souvent demander s'ils savaient vraiment de quoi ils parlent...
maxime
Je ne citerais pas de nom, mais ayant deja eu des rapport de tel gugus entre les mains je me suis souvent demander s'ils savaient vraiment de quoi ils parlent...
maxime
Pour avoir discuté avec certains d'entre eux, et par experience aussi, la politique est leur terrain de jeu, ils sont la pour faire passer des decisions ou orienter la politique de l'E suivant ce que leur à demander le donneur d'ordre. Et encore, ca ne s'arrete pas là, mais chut, car officiellement, ils sont neutres et apportent leur expertise et leurs connaissances au service des autres.
PWC, Accenture, IBM, Deloitte, ....
De bonnes boites à ce qu'il parait, mais l'utilisation de leur service n'est vraiment pas toujours à bon essien
PWC, Accenture, IBM, Deloitte, ....
De bonnes boites à ce qu'il parait, mais l'utilisation de leur service n'est vraiment pas toujours à bon essien
-
michel
Article paru dans Le Monde aujourd'hui.
Le choix, vendredi 22 juillet, du petit constructeur chinois Nanjing Automobile pour la reprise de MG Rover, mise en faillite il y a deux mois, ne fait pas l'unanimité. Les syndicats britanniques sont sceptiques, tandis que Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC), premier constructeur chinois de voitures particulières, menace d'engager une action judiciaire.
C'est PriceWaterHouse Cooper, administrateur provisoire de Rover, qui a choisi de céder à Nanjing Automobile les actifs de Rover ainsi que Powertrain, l'usine de transmission pour un montant qui n'a pas été dévoilé officiellement, mais que la presse britannique estime à 50 millions de livres (72 millions d'euros).
La saga du dernier constructeur britannique connaît un dénouement peu glorieux. Nanjing Automobile n'a pas les épaules bien larges : historiquement premier constructeur chinois, cette société d'Etat, basée à Nanjing, a acquis, dans les années 1980, la technologie des camions Isuzu. Elle a ensuite créé deux sociétés mixtes, l'une avec Iveco en 1995 pour les véhicules utilitaires légers, l'autre avec Fiat en 1995, pour les modèles Palio et Siena. Sa production totale de véhicules (camions, bus, voitures) était, en 2003, de 200 000 unités, contre 848 000 pour SAIC.
Nanjing Automobile ne fait pas le poids, en Chine, face aux trois géants que le gouvernement chinois veut transformer en champions mondiaux de l'automobile : Dongfeng Motor, FAW et SAIC. Il n'a pas, non plus, le dynamisme des deux constructeurs privés : Chery et Geely, ce dernier ayant lui aussi été en lice pour racheter les actifs de Rover.
MENACES DE RECOURS LÉGAUX
SAIC, qui, en octobre 2004, avait défrayé la chronique en prenant le contrôle du coréen SsangYong pour 500 millions de dollars, s'était porté acquéreur de MG Rover à la fin 2004. Mais, doutant de la solvabilité future de MG Rover et en l'absence d'un accord sur une réduction de l'endettement du constructeur britannique, elle avait fini par jeter l'éponge.
Son retrait avait précipité la liquidation de Rover, en avril, malgré un prêt d'urgence du gouvernement britannique, à la veille des élections générales du 5 mai.
SAIC, qui souhaite développer sa propre marque automobile 25 % de sa production porte l'écusson SAIC, le reste est fabriqué en société mixte avec Volkswagen et General Motors , avait pourtant déjà acquis, pour 67 millions de livres (94 millions d'euros), les brevets pour la construction de deux modèles de Rover, la Rover 75 et la Rover 25.
Mais SAIC ne peut utiliser la marque Rover, propriété de BMW, qui a également gardé dans son escarcelle la Mini. Land Rover, autre modèle fétiche de la marque, est depuis quelques années la propriété de Ford.
Le constructeur de Shanghaï a fait savoir que, "en accord avec les pratiques internationales, nous aurons recours à tous les moyens légaux pour protéger nos droits de propriété intellectuelle sur les séries 25 et 75, et notamment la série complète de moteurs" .
Ce nouveau revers, pour une société qui compte faire partie des six premiers constructeurs mondiaux d'ici 2020 ans, illustre le manque d'expérience des entreprises chinoises dans les affaires internationales. Le porte-parole de SAIC a ajouté que la société est toujours déterminée à "développer ses propres marques par d'autres moyens" .
De repreneur en repreneur, MG Rover était devenu au cours des années un patchwork de technologies et de modèles fabriqués sous licence. Pour Nanjing Automobile, le dossier est d'autant plus compliqué que Honda a repris les équipements et les brevets, notamment ceux de la Rover 45, l'une des voitures que Rover fabriquait sous licence du constructeur japonais.
En mal de technologies et de savoir-faire, le constructeur chinois devrait trouver son compte dans un dernier dépeçage du constructeur britannique. Si SAIC ne semble pas disposer à lui vendre les droits des modèles acquis en 2004, rien n'exclut que des recompositions futures dans un secteur automobile chinois encore très éclaté changent de nouveau la donne.
Les syndicats britanniques avaient fait connaître leur soutien à la proposition de SAIC : "Après avoir examiné les offres de Nanjing et de SAIC, il n'y a pas de doute dans nos esprits que la proposition de SAIC semble suggérer davantage d'emplois en Grande-Bretagne" , a déclaré Tony Woodley, secrétaire général du Syndicat général des travailleurs du transport.
Environ 80 % des emplois de MG Rover ont été supprimés durant le processus de liquidation. L'espoir des syndicats était de retrouver quelque 2 000 emplois sur le site de Longbridge, à Birmingham, qui en comptait 6 000 avant la faillite du constructeur.
Le choix, vendredi 22 juillet, du petit constructeur chinois Nanjing Automobile pour la reprise de MG Rover, mise en faillite il y a deux mois, ne fait pas l'unanimité. Les syndicats britanniques sont sceptiques, tandis que Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC), premier constructeur chinois de voitures particulières, menace d'engager une action judiciaire.
C'est PriceWaterHouse Cooper, administrateur provisoire de Rover, qui a choisi de céder à Nanjing Automobile les actifs de Rover ainsi que Powertrain, l'usine de transmission pour un montant qui n'a pas été dévoilé officiellement, mais que la presse britannique estime à 50 millions de livres (72 millions d'euros).
La saga du dernier constructeur britannique connaît un dénouement peu glorieux. Nanjing Automobile n'a pas les épaules bien larges : historiquement premier constructeur chinois, cette société d'Etat, basée à Nanjing, a acquis, dans les années 1980, la technologie des camions Isuzu. Elle a ensuite créé deux sociétés mixtes, l'une avec Iveco en 1995 pour les véhicules utilitaires légers, l'autre avec Fiat en 1995, pour les modèles Palio et Siena. Sa production totale de véhicules (camions, bus, voitures) était, en 2003, de 200 000 unités, contre 848 000 pour SAIC.
Nanjing Automobile ne fait pas le poids, en Chine, face aux trois géants que le gouvernement chinois veut transformer en champions mondiaux de l'automobile : Dongfeng Motor, FAW et SAIC. Il n'a pas, non plus, le dynamisme des deux constructeurs privés : Chery et Geely, ce dernier ayant lui aussi été en lice pour racheter les actifs de Rover.
MENACES DE RECOURS LÉGAUX
SAIC, qui, en octobre 2004, avait défrayé la chronique en prenant le contrôle du coréen SsangYong pour 500 millions de dollars, s'était porté acquéreur de MG Rover à la fin 2004. Mais, doutant de la solvabilité future de MG Rover et en l'absence d'un accord sur une réduction de l'endettement du constructeur britannique, elle avait fini par jeter l'éponge.
Son retrait avait précipité la liquidation de Rover, en avril, malgré un prêt d'urgence du gouvernement britannique, à la veille des élections générales du 5 mai.
SAIC, qui souhaite développer sa propre marque automobile 25 % de sa production porte l'écusson SAIC, le reste est fabriqué en société mixte avec Volkswagen et General Motors , avait pourtant déjà acquis, pour 67 millions de livres (94 millions d'euros), les brevets pour la construction de deux modèles de Rover, la Rover 75 et la Rover 25.
Mais SAIC ne peut utiliser la marque Rover, propriété de BMW, qui a également gardé dans son escarcelle la Mini. Land Rover, autre modèle fétiche de la marque, est depuis quelques années la propriété de Ford.
Le constructeur de Shanghaï a fait savoir que, "en accord avec les pratiques internationales, nous aurons recours à tous les moyens légaux pour protéger nos droits de propriété intellectuelle sur les séries 25 et 75, et notamment la série complète de moteurs" .
Ce nouveau revers, pour une société qui compte faire partie des six premiers constructeurs mondiaux d'ici 2020 ans, illustre le manque d'expérience des entreprises chinoises dans les affaires internationales. Le porte-parole de SAIC a ajouté que la société est toujours déterminée à "développer ses propres marques par d'autres moyens" .
De repreneur en repreneur, MG Rover était devenu au cours des années un patchwork de technologies et de modèles fabriqués sous licence. Pour Nanjing Automobile, le dossier est d'autant plus compliqué que Honda a repris les équipements et les brevets, notamment ceux de la Rover 45, l'une des voitures que Rover fabriquait sous licence du constructeur japonais.
En mal de technologies et de savoir-faire, le constructeur chinois devrait trouver son compte dans un dernier dépeçage du constructeur britannique. Si SAIC ne semble pas disposer à lui vendre les droits des modèles acquis en 2004, rien n'exclut que des recompositions futures dans un secteur automobile chinois encore très éclaté changent de nouveau la donne.
Les syndicats britanniques avaient fait connaître leur soutien à la proposition de SAIC : "Après avoir examiné les offres de Nanjing et de SAIC, il n'y a pas de doute dans nos esprits que la proposition de SAIC semble suggérer davantage d'emplois en Grande-Bretagne" , a déclaré Tony Woodley, secrétaire général du Syndicat général des travailleurs du transport.
Environ 80 % des emplois de MG Rover ont été supprimés durant le processus de liquidation. L'espoir des syndicats était de retrouver quelque 2 000 emplois sur le site de Longbridge, à Birmingham, qui en comptait 6 000 avant la faillite du constructeur.
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Arnaud
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Oh bien ça va on a le temps de voir...michel a écrit : six premiers constructeurs mondiaux d'ici 2020 ans,
C'est quand même amusant de voir les Chinois se battrent sur des questions de propriété intellectuelle. Ils commenceront peut-être à changer d'attitude vis-à-vis de ces problèmes.
Bien vu Arthur. D'ailleurs Paul Fucito du MG Car Company nous a envoyé la déclaration en audio de PwC précisant les raisons de la vente au Chinois :
http://www.mwscomp.com/sounds/mp3/chinese.mp3
Embrouilles (suite) :
Nanjing chercherait ( d é j à ) à vendre Rover.
Sans commentaires perso sur le fait mais je souhaite que les Grands Européens arrêtent avec cette PAC pourrie - véreuse ou profit du tissu industriel et relisent leurs classiques :
<
John Maynard Keynes était un économiste et un mathématicien britannique (né le 5 juin 1883 à Cambridge et décédé le 21 avril 1946 à Firle, Sussex).
Il est le fondateur du keynésianisme, doctrine économique qui encourage l'intervention de l'État à certains moments précis au sein de l'économie, pour assurer le plein emploi
>
Bordel.
Note 1 : concernant la PAC, là où je suis contre : suivant que l?on se nomme Jules avec 25 hectares de bocages ou Charles - Hubert planifiant d?investir 1?000 hectares dans la betterave à partir de son bureau Av. Montaigne , le traitement financier est nettement différent. Avant d?avoir déboursé 1 cent, Charles - Hubert a déjà gagné de l?argent ; Jules quant à lui se retrouve devant une montagne de formalité juridico-fiscale au devenir aléatoire.
Note 2 : au niveau de Keynes, il n?y a pas que l?État qui pourrait (devrait) intervenir ; les 3% de la population qui détiennent 75 % des assets pourraient aussi remuer leurs doigts boudinés.
Nanjing chercherait ( d é j à ) à vendre Rover.
Sans commentaires perso sur le fait mais je souhaite que les Grands Européens arrêtent avec cette PAC pourrie - véreuse ou profit du tissu industriel et relisent leurs classiques :
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John Maynard Keynes était un économiste et un mathématicien britannique (né le 5 juin 1883 à Cambridge et décédé le 21 avril 1946 à Firle, Sussex).
Il est le fondateur du keynésianisme, doctrine économique qui encourage l'intervention de l'État à certains moments précis au sein de l'économie, pour assurer le plein emploi
>
Bordel.
Note 1 : concernant la PAC, là où je suis contre : suivant que l?on se nomme Jules avec 25 hectares de bocages ou Charles - Hubert planifiant d?investir 1?000 hectares dans la betterave à partir de son bureau Av. Montaigne , le traitement financier est nettement différent. Avant d?avoir déboursé 1 cent, Charles - Hubert a déjà gagné de l?argent ; Jules quant à lui se retrouve devant une montagne de formalité juridico-fiscale au devenir aléatoire.
Note 2 : au niveau de Keynes, il n?y a pas que l?État qui pourrait (devrait) intervenir ; les 3% de la population qui détiennent 75 % des assets pourraient aussi remuer leurs doigts boudinés.
Modifié en dernier par Arthur le 26 juil. 2005, 10:57, modifié 1 fois.
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Alexandre de Cannes
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Hummmmmmmmmmmmmmm..........
Beaucoup de problémes juridiques, beaucoup de propriètaires divers et encore pas forcément complétement définis...
Des chinois soucieux de la propriété intellectuelle (alors qu'elle n'existe pas réellement chez eux)...
Cela me rappel un projet d'achat immobilier sur lequel mon ex employeur s'était engagé... Avec de multiples propriétaire pas toujours très clairement défini avec des successions en cours...
Au bout de deux nous avions jeté l'éponge malgré le grand intérêt du site et surtout son prix.
J'éspère que toutes les complications actuelles n'entraineront pas le même résultat pour MG et Rover.
Beaucoup de problémes juridiques, beaucoup de propriètaires divers et encore pas forcément complétement définis...
Des chinois soucieux de la propriété intellectuelle (alors qu'elle n'existe pas réellement chez eux)...
Cela me rappel un projet d'achat immobilier sur lequel mon ex employeur s'était engagé... Avec de multiples propriétaire pas toujours très clairement défini avec des successions en cours...
Au bout de deux nous avions jeté l'éponge malgré le grand intérêt du site et surtout son prix.
J'éspère que toutes les complications actuelles n'entraineront pas le même résultat pour MG et Rover.
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Arnaud
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Arthur, l'agriculture ce n'est pas seulement économique, c'est surtout stratégique. Si on ne la subventionne plus, autant ne plus payer l'armée également !
Mais revenons à nos Chinois :
Ca devient vraiment comique !
Mais revenons à nos Chinois :
Je confirme qu'ils ne s'attendaient pas à gagner l'offre... certains pensent que Nanjing aurait monté les enchères uniquement pour "embêter" son concurrent Chinois SAIC.Nanjing Automotive qui vient d'emporter MG/Rover, ou ce qu'il en reste, lance une campagne d'embauche de cadres dirigeants en Grande Bretagne pour faire repartir l'entreprise. Il se murmure par contre que le redemarrage ne s'effectuera pas dans l'usine de Longbridge et que la relocalisation en Chine sera plus importante qu'imaginée.
Mais comble du non-sens, on apprend dans le même temps que Nanjing Automotive a pris contact avec certains des concurrents malheureux à la reprise du groupe anglais pour leur vendre une participation, qui plus est, majoritaire ! Seulement quelques jours après le verdict victorieux, il semble donc que les dirigeants ne s'attendaient pas à emporter le "morceau" !Ils tentent de minimiser leur geste en déclarant:
Ce n'est pas notre priorité. Nous avons des discussions et, si quelque chose en sort, il serait pour nous stupide de ne pas en tenir compte.
Suite et source : http://www.leblogauto.com/
ou actu MG : http://mgcontact.free.fr/mg-actualites.htm
Ca devient vraiment comique !
des mazout badgés MG il y en a déja eu. Si Rover n'a pas fabriqué de monospaces, je suis certain que c'est par manque de pognon pour les développerbugman23 a écrit :kler c'est du grand n'importe quoi...ca en deviens meme triste, de voir que notre marque préféré va passé dans des mains de rigolos dans ce genre...
Espéront qu'aucun monospace mazouté badgé mg sortira un jour de leur chaines :'(
-
olive man
et c'est reparti... la voiture de monsieur tout le monde etc.. etc...
sauf erreur MG a traversé plusieurs crises en plusieurs décenies et son histoire est marquée de hauts et de bas. Elle doit sa notoriété à l'interet que monsieur "tout le monde" a su lui témoigner et c' est "monsieur tout le monde" qui en regle général passe ses week end et ses vacances à l'entretenir ou la restaurer.
Restons sobre dans les propos, cette marque est chere à notre coeur c'est evident, mais elle représente,il me semble, une marque qui tout au long de son histoire a su resté accéssible...
le TF est le roadster le plus vendu en ANGLETERRE, et c' est peu etre parce qu'il s'adresse à "monsieur tout le monde" à l'inverse de lotus, jaguar, Aston Martin, etc etc...
Quand au diesel il est vrai que ce n'est pas ce qui représente le mieux l'esprit de la marque, mais j'aurai préféré MG ROVER vivant avec des diesels que "dépecée" et revendue à des chinois qui se moquent de son histoire ou de se qu'elle a été et représent, leur but étant juste de combler ce qu'ils ne peuvent pas concevoir rapideme
nt et surement. 60% du marché est eb diesel maintenant c'est comme ca...
sauf erreur MG a traversé plusieurs crises en plusieurs décenies et son histoire est marquée de hauts et de bas. Elle doit sa notoriété à l'interet que monsieur "tout le monde" a su lui témoigner et c' est "monsieur tout le monde" qui en regle général passe ses week end et ses vacances à l'entretenir ou la restaurer.
Restons sobre dans les propos, cette marque est chere à notre coeur c'est evident, mais elle représente,il me semble, une marque qui tout au long de son histoire a su resté accéssible...
le TF est le roadster le plus vendu en ANGLETERRE, et c' est peu etre parce qu'il s'adresse à "monsieur tout le monde" à l'inverse de lotus, jaguar, Aston Martin, etc etc...
Quand au diesel il est vrai que ce n'est pas ce qui représente le mieux l'esprit de la marque, mais j'aurai préféré MG ROVER vivant avec des diesels que "dépecée" et revendue à des chinois qui se moquent de son histoire ou de se qu'elle a été et représent, leur but étant juste de combler ce qu'ils ne peuvent pas concevoir rapideme
nt et surement. 60% du marché est eb diesel maintenant c'est comme ca...
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olive man..
dans ce sens peut etre. mais parce qu il y a un mais la 2cv etait au depart la voiture de monsieur tout le monde, comme la 4cv, la coccinelle, la ds, la 4l,etc etc meme l'italie a son monstre sacré dans la voiture de monsieur tout le monde avec sa "regina" la fiat 500....
ces modeles revivent souvent de leurs cendres par la volonte de quelques amoureux de mecanique en general et de la marque en particulier. SI MG rover parvenait à se tirer de l'orniere en fabricant des monospaces mazout en chine,ce serait pas ce qu'il y a de plus flatteur mais cela aurait pour merite de perpetuer cette marque. Pour ma part j'affectionne les roadsters essence à moteur central, mais si pour que la production et la recherche continue et faut qu'il y ait des roadsters mazout, et bien qu'il en soit ainsi... libre aux amteurs de faire leur choix...
QUE LA MARQUE PERDURE AVEC SON HISTOIRE ET SON HERITAGE... pour lui donner un AVENIR
ces modeles revivent souvent de leurs cendres par la volonte de quelques amoureux de mecanique en general et de la marque en particulier. SI MG rover parvenait à se tirer de l'orniere en fabricant des monospaces mazout en chine,ce serait pas ce qu'il y a de plus flatteur mais cela aurait pour merite de perpetuer cette marque. Pour ma part j'affectionne les roadsters essence à moteur central, mais si pour que la production et la recherche continue et faut qu'il y ait des roadsters mazout, et bien qu'il en soit ainsi... libre aux amteurs de faire leur choix...
QUE LA MARQUE PERDURE AVEC SON HISTOIRE ET SON HERITAGE... pour lui donner un AVENIR
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benoit
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Salut,
tout est question de rentabilité : ford pour faire perduré jaguar et "toucher" plus de monde a bien sorti une version "mazout" !!
les berlines MG ZT ou autre ne sont que des rover 25 et 75 rebagdés, alors pourquoi pas un monospace...
quoiqu'on en dise, la F comme la B à son époque est un roadster abordable et à la portée de tout le peuple (de monsieur tout le monde), et le principal est de se faire plaisir avec...
mais la gueguerre que se font les chinois indiquent bien leurs intentions commerciales.
a+
benoit
tout est question de rentabilité : ford pour faire perduré jaguar et "toucher" plus de monde a bien sorti une version "mazout" !!
les berlines MG ZT ou autre ne sont que des rover 25 et 75 rebagdés, alors pourquoi pas un monospace...
quoiqu'on en dise, la F comme la B à son époque est un roadster abordable et à la portée de tout le peuple (de monsieur tout le monde), et le principal est de se faire plaisir avec...
mais la gueguerre que se font les chinois indiquent bien leurs intentions commerciales.
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Arnaud
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GB Sports Car Company et Nanjing Automobile viennent d'annoncer une collaboration pour développer la gamme MG à partir de Longbridge.
Les activités à Longbridge pourraient êtres détenues par des fonds Chinois et Britanniques.
Les activités à Longbridge pourraient êtres détenues par des fonds Chinois et Britanniques.
The Chinese firm that purchased MG Rover assets has announced that work is to commence on a range of new models at Longbridge in Birmingham.
Nanjing Automobile Group and GB Sports Car Company have reached an agreement to collaborate on a range of cars that are expected to be in production by mid-2006.
It is hoped that 2,000 jobs may be created at the Longbridge site following the purchase of certain MG Rover assets for around £60 million in July.
Headed by former Powertrain, MG Rover's engine division Managing Director Fraser Welford-Winton, the GB Sports Car Company, in conjunction with Nanjing's advisers, Arup Group and China Ventures, will work on the development of a range of MG automobiles to be designed and developed for manufacture at Longbridge in Birmingham.
Other activities will include the consolidation of the Longbridge site for automobile manufacturing and related activities in conjunction with St. Modwen.
Suite : http://www.4rfv.co.uk/nationalnews.asp?id=42893
Modifié en dernier par Arnaud le 04 août 2005, 01:16, modifié 1 fois.
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FULL NAME: Fraser Neil Welford-Winton
DATE OF BIRTH 20/05/61
MARITAL STATUS Married
EDUCATION: Birmingham University
QUALIFICATIONS: BSc Engineering Production and Economics
CAREER:
NEI REYROLLE LIMITED
1982 ? 1986
1986 ? 1988
Production Engineer
Group Manager (Production Services)
TORBREX ENGINEERING LIMITED
1988 ? 1992
1992 ? 1996 Engineering Manager
Operations Director
COMPAIR REAVELL LIMITED
1996 ? 1997 Manufacturing Director
LUCAS / DELPHI AUTOMOTIVE
1998 ? 2002 Plant Manager
POWERTRAIN LIMITED
2002 Managing Director
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