Lu dans la presse de ce jour :
Un contrôle annuel pour les véhicules de plus de 25 ans et une fois tous les deux ans pour ceux qui ont dépassé les 30 ans.
Les old-timers vont devoir passer un contrôle technique obligatoire. Le gouvernement wallon va adopter, sauf catastrophe, un projet d’arrêté ce jeudi, en première lecture. Ces véhicules ancêtres revendiquent, selon la FBVA, plus de 50.000 amateurs en Belgique.
L’initiative de ce contrôle périodique émane de Carlo Di Antonio (CDH), ministre en charge de la Sécurité routière.
Ce décret comporte deux modifications majeures.
1. Les véhicules ancêtres de moins de 30 ans devront se présenter chaque année au contrôle technique.
2. Quant aux ancêtres de plus 30 ans, ils devront s’y rendre tous les deux ans.
"Les contrôles seront effectués sur les véhicules en fonction de leur date de première mise en circulation. Le véhicule sera comparé aux normes techniques qui étaient d’application lors de la première immatriculation", nous précise le cabinet de Carlo Di Antonio, qui souhaite, avec ces mesures, faire évoluer la situation pour plus de sécurité sur les routes wallonnes. "Ces éléments vitaux de la sécurité des véhicules ancêtres doivent être régulièrement contrôlés. Comme pour tous les autres véhicules", justifie Carlo Di Antonio. "La situation actuelle présente de véritables risques, pour les usagers de ces véhicules, mais aussi pour les autres usagers de la voie publique. Je souhaite y mettre un terme."
Ce nouveau règlement devrait être d’application dans le courant des six premiers mois de l’année prochaine.
La Wallonie est pionnière en la matière : elle transpose en effet une directive européenne qui impose d’organiser un contrôle technique périodique pour tous les véhicules qui circulent sur la voie publique, en ce compris les véhicules anciens.
À Bruxelles et en Flandre, la situation reste la même pour l’instant. Mais la situation devra être adaptée là aussi.
Les sanctions ne seront pas appliquées dans l’immédiat. Pour les véhicules recalés lors des contrôles, une période de transition est prévue. Elle sera de 24 mois pour les véhicules qui ont été mis en circulation avant le 15 juin 1968 et de 18 mois pour les véhicules qui datent d’après cette date.
Un véhicule est considéré comme ancêtre lorsqu’il est âgé de 25 ans ou plus, et est déclaré comme tel. Actuellement, un ancêtre est soumis au contrôle technique simplifié avant d’être immatriculé, après l’achat. Mais il ne doit plus s’y soumettre par après. Leurs plaques qui commencent par la lettre O leur permettent de payer une taxe de circulation moindre (35,10€ par an).
Le montant de l’assurance payée est également nettement inférieur à celle d’une voiture ordinaire. Ces véhicules sont par ailleurs très prisés car ils constituent un excellent placement.
Pour rappel, depuis juillet 2013, un véhicule ancêtre peut être utilisé jour et nuit sur les routes, sans rapport avec une quelconque manifestation.
Les éléments vérifiés lors du contrôle
Lors du contrôle des véhicules ancêtres, plusieurs éléments feront l’objet d’une vérification, avec des exigences conformes à celles qui étaient de mise lors de la première mise en circulation du véhicule.
Voici les éléments qui seront contrôlés :
1 L’identification du véhicule : numéro de châssis et documents du véhicule.
2 L’échappement : contrôle de la pollution atmosphérique.
3 Les freins : contrôle du freinage, efficacité et asymétrie.
4 La suspension.
5 La visibilité : rétroviseurs et pare-brise.
6 La mécanique : contrôle de la direction, des essieux, des roues, des pneus, de la corrosion et de la présence de jeu dans le train de roulement.
En pratique, au terme de ces contrôles, les défaillances constatées sur les véhicules seront classées en trois catégories : mineures, majeures et critiques. Les sanctions qui en découlent iront du simple avertissement à l’interdiction de circulation.
Contrôle technique "ancêtres" rétabli en Wallonie
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