réflexion
réflexion
J'ai trouvé ça sur le net.
La voiture anglaise est peut-être une idée, ou bien une réflexion sur le monde, ou encore un point de vue sur l'existence, mais certainement pas un moyen de transport. Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela. En revanche - ceux qui en possèdent l'attestent avec l'?il brillant des flagellants -, elle a été savamment mise au point pour vous compliquer la vie, ruiner graduellement votre confiance, votre épargne, tout en salissant sournoisement votre garage. C'est bien le propre d'une voiture anglaise - quelle que soit son extraction - que de goutter, de suppurer, de perdre toutes sortes de liquides lubrifiants ou refroidissants. A voir ces traces brunâtres et récurrentes sur les sols des abris, on dirait que le moteur ou la boîte ont été pensés, imaginés autour de la fuite, dessinés pour sublimer ce goutte-à-goutte têtu et raffiné dont aucune clé, fût-elle six pans, ne vint jamais à bout. En fait, tout se passe comme si les Anglais avaient fabriqué des voitures humides pour se fondre dans les rideaux de pluie. En réalité, les Britanniques ont inventé la voiture domestique, cette sorte d'animal mécanique qui déteste prendre de l'exercice mais n'aime rien tant que de vieillir au plus près des hommes. Tout en gardant une certaine valeur. Car, si les anglaises flanchent sur les déplacements, elles ont en revanche le mérite de devenir souvent avec l'âge de bons petits placements. Si on la considère de ce point de vue - celui de l'énurétique animal de compagnie -, la voiture anglaise prend alors du sens. Je parle bien évidemment là des véritables anglaises d'époque, et non point de ces mauvaises répliques d'aujourd'hui assemblées par de bien peu fantaisistes repreneurs américano-germaniques. Je parle de celles dont la première craque, dont la seconde, troisième et quatrième ne passent pas, celles qui ne démarrent jamais le matin et rarement le soir, celles qui sont équipées de carburateurs SU, d'allumeurs Lucas, et de compteurs Smith, et d'overdrive Laycock, autant d'équipements funestes mis au point par des compagnies loufoques, malfaisantes et nuisibles qui ont cependant, un temps, fait la gloire et conforté l'image de l'industrie automobile outre-Manche confite dans les plis de ses cuirs. Je parle de toutes ces voitures splendides qui flattaient l'?il autant que l'odorat.
Lorsque l'on s'asseyait à l'intérieur de ces berlines, de ces coupés ou de ces cabriolets, il s'en dégageait toujours une odeur de sous-bois, un parfum indéfinissable, mélange de pourriture noble, de moquette humide et d'huile de boîte rancie. Bien sûr, chaque marque, chaque modèle avait sa propre fragrance, mais il demeurait une base, une effluence commune. Et c'est là, dans la position du rêveur flairant, que vous perdiez la tête, la narine frémissante, la main flattant le Connoly, l'?il voletant sur l'érable moucheté et les chromes des poignées. Et vous fermiez les yeux, et vous aviez des grillons dans la tête, et quelque chose vous disait que vous alliez parcourir le monde dans ce canapé à ressorts hélicoïdaux dont le marchand ne cessait de vous vanter la souplesse. Et vous faisiez alors un chèque, un chèque sans fin, pour acquérir à la fois une nationalité qui vous était étrangère et un sentiment d'îliens qui n'avait qu'un lointain rapport avec la mer. Et vous pensiez acheter une Jaguar, une MG, un Triumph, une Sunbeam, une Borgward, ou une Healey, bref un petit peu plus qu'une automobile, alors que vous veniez de devenir propriétaire d'une tonne d'emmerdements équitablement répartis sur chaque essieu. Mon garagiste spécialisé me parle souvent des Jaguar XJ 6. Il les parque toutes dans le même coin de son atelier, sorte de pavillon des contagieux, et les appelle ses boîtes à chagrin. " Quand on voit comment c'est fabriqué, on se demande comment ça peut rouler. " Mon garagiste est un homme pragmatique. Quand il évoque la XJS 12, il dit : " La six, c'était un six-cylindres. La 12, je vous laisse faire le compte, c'est les mêmes soucis multipliés par deux. " Et pourtant, si l'on considère ces voitures pour ce qu'elles sont, des véhicules de garage, des pur-sangs immobiles, des petits salons d'ambassade, des fragments de Commonwealth, des exercices d'ameublement, des coques d'élégance, des noyaux de bon goût, alors, tout va bien. C'est lorsque vous mettez le contact et que vous ambitionnez de vous rendre d'un point à un autre que l'exercice se gâte et que la machine se grippe. Je sais de quoi je parle. J'ai pratiqué ce sport qu'est la panne anglaise durant une quinzaine d'années. J'ai été successivement trahi par deux Austin 1300, abandonné par une TR4 IRS, plaqué par une Sunbeam, ridiculisé par une Triumph Vitesse 6, humilié par une MGB qui alla jusqu'à s'enflammer, spontanément, moteur coupé, à l'arrêt, dans le garage. Toutes ces voitures ont passé plus de temps chez le réparateur qu'avec moi sur les routes. Toutes étaient séduisantes au point qu'après chaque panne j'avais la conviction que nous repartions, elles et moi, sur de nouvelles bases. Toutes avaient cette odeur caractéristique qui inspirait confiance. Toutes étaient splendides sous la pluie. Toutes rouillaient inexorablement. Toutes avaient quelque chose d'humain. Toutes m'ont lâché du jour au lendemain.
Ce n'est que vers la fin que j'ai compris l'usage qu'il fallait faire de ces fauteuils de jardin. Le soir, je sortais le cabriolet sur la pelouse, j'abaissais la capote, j'allumais une cigarette et la radio, puis, voyageur immobile, je fumais en regardant passer l'été dans le ciel. Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un petit roadster japonais. Il est parfaitement étanche. Le matin, je démarre, été comme hiver. Le mélange air-essence est géré par un processeur. Le chauffage chauffe, le ventilateur souffle, les vitesses passent en douceur, la consommation est raisonnable, la tenue de route irréprochable. Je ne fréquente plus aucun mécanicien. J'ai annulé mon assurance dépannage. Bref je roule en automobile. Autrement dit, je m'emmerde.
La voiture anglaise est peut-être une idée, ou bien une réflexion sur le monde, ou encore un point de vue sur l'existence, mais certainement pas un moyen de transport. Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela. En revanche - ceux qui en possèdent l'attestent avec l'?il brillant des flagellants -, elle a été savamment mise au point pour vous compliquer la vie, ruiner graduellement votre confiance, votre épargne, tout en salissant sournoisement votre garage. C'est bien le propre d'une voiture anglaise - quelle que soit son extraction - que de goutter, de suppurer, de perdre toutes sortes de liquides lubrifiants ou refroidissants. A voir ces traces brunâtres et récurrentes sur les sols des abris, on dirait que le moteur ou la boîte ont été pensés, imaginés autour de la fuite, dessinés pour sublimer ce goutte-à-goutte têtu et raffiné dont aucune clé, fût-elle six pans, ne vint jamais à bout. En fait, tout se passe comme si les Anglais avaient fabriqué des voitures humides pour se fondre dans les rideaux de pluie. En réalité, les Britanniques ont inventé la voiture domestique, cette sorte d'animal mécanique qui déteste prendre de l'exercice mais n'aime rien tant que de vieillir au plus près des hommes. Tout en gardant une certaine valeur. Car, si les anglaises flanchent sur les déplacements, elles ont en revanche le mérite de devenir souvent avec l'âge de bons petits placements. Si on la considère de ce point de vue - celui de l'énurétique animal de compagnie -, la voiture anglaise prend alors du sens. Je parle bien évidemment là des véritables anglaises d'époque, et non point de ces mauvaises répliques d'aujourd'hui assemblées par de bien peu fantaisistes repreneurs américano-germaniques. Je parle de celles dont la première craque, dont la seconde, troisième et quatrième ne passent pas, celles qui ne démarrent jamais le matin et rarement le soir, celles qui sont équipées de carburateurs SU, d'allumeurs Lucas, et de compteurs Smith, et d'overdrive Laycock, autant d'équipements funestes mis au point par des compagnies loufoques, malfaisantes et nuisibles qui ont cependant, un temps, fait la gloire et conforté l'image de l'industrie automobile outre-Manche confite dans les plis de ses cuirs. Je parle de toutes ces voitures splendides qui flattaient l'?il autant que l'odorat.
Lorsque l'on s'asseyait à l'intérieur de ces berlines, de ces coupés ou de ces cabriolets, il s'en dégageait toujours une odeur de sous-bois, un parfum indéfinissable, mélange de pourriture noble, de moquette humide et d'huile de boîte rancie. Bien sûr, chaque marque, chaque modèle avait sa propre fragrance, mais il demeurait une base, une effluence commune. Et c'est là, dans la position du rêveur flairant, que vous perdiez la tête, la narine frémissante, la main flattant le Connoly, l'?il voletant sur l'érable moucheté et les chromes des poignées. Et vous fermiez les yeux, et vous aviez des grillons dans la tête, et quelque chose vous disait que vous alliez parcourir le monde dans ce canapé à ressorts hélicoïdaux dont le marchand ne cessait de vous vanter la souplesse. Et vous faisiez alors un chèque, un chèque sans fin, pour acquérir à la fois une nationalité qui vous était étrangère et un sentiment d'îliens qui n'avait qu'un lointain rapport avec la mer. Et vous pensiez acheter une Jaguar, une MG, un Triumph, une Sunbeam, une Borgward, ou une Healey, bref un petit peu plus qu'une automobile, alors que vous veniez de devenir propriétaire d'une tonne d'emmerdements équitablement répartis sur chaque essieu. Mon garagiste spécialisé me parle souvent des Jaguar XJ 6. Il les parque toutes dans le même coin de son atelier, sorte de pavillon des contagieux, et les appelle ses boîtes à chagrin. " Quand on voit comment c'est fabriqué, on se demande comment ça peut rouler. " Mon garagiste est un homme pragmatique. Quand il évoque la XJS 12, il dit : " La six, c'était un six-cylindres. La 12, je vous laisse faire le compte, c'est les mêmes soucis multipliés par deux. " Et pourtant, si l'on considère ces voitures pour ce qu'elles sont, des véhicules de garage, des pur-sangs immobiles, des petits salons d'ambassade, des fragments de Commonwealth, des exercices d'ameublement, des coques d'élégance, des noyaux de bon goût, alors, tout va bien. C'est lorsque vous mettez le contact et que vous ambitionnez de vous rendre d'un point à un autre que l'exercice se gâte et que la machine se grippe. Je sais de quoi je parle. J'ai pratiqué ce sport qu'est la panne anglaise durant une quinzaine d'années. J'ai été successivement trahi par deux Austin 1300, abandonné par une TR4 IRS, plaqué par une Sunbeam, ridiculisé par une Triumph Vitesse 6, humilié par une MGB qui alla jusqu'à s'enflammer, spontanément, moteur coupé, à l'arrêt, dans le garage. Toutes ces voitures ont passé plus de temps chez le réparateur qu'avec moi sur les routes. Toutes étaient séduisantes au point qu'après chaque panne j'avais la conviction que nous repartions, elles et moi, sur de nouvelles bases. Toutes avaient cette odeur caractéristique qui inspirait confiance. Toutes étaient splendides sous la pluie. Toutes rouillaient inexorablement. Toutes avaient quelque chose d'humain. Toutes m'ont lâché du jour au lendemain.
Ce n'est que vers la fin que j'ai compris l'usage qu'il fallait faire de ces fauteuils de jardin. Le soir, je sortais le cabriolet sur la pelouse, j'abaissais la capote, j'allumais une cigarette et la radio, puis, voyageur immobile, je fumais en regardant passer l'été dans le ciel. Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un petit roadster japonais. Il est parfaitement étanche. Le matin, je démarre, été comme hiver. Le mélange air-essence est géré par un processeur. Le chauffage chauffe, le ventilateur souffle, les vitesses passent en douceur, la consommation est raisonnable, la tenue de route irréprochable. Je ne fréquente plus aucun mécanicien. J'ai annulé mon assurance dépannage. Bref je roule en automobile. Autrement dit, je m'emmerde.
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- Enregistré le : 08 mai 2007, 10:08
- année : 1973
Je ne passe pas un mois sans changer ou règler quelque chose sur la mini ou la B 
Ca fait un peu peur, mais quelle réalité
Maintenant en étant réaliste, les modernes n'ont plus rien à envier aux anciennes en ce qui concerne les pannes. Car les joies du "processeur" pour reprendre son expression, ne sont pas sans défaut, loin de là. Les moultes pannes à répétition, sans pour autant trouver la solution sont légions chez les constructeurs de nos jours.
Les mécanos, ou plutôt devrais-je dire informaticiens....non brasseur de câbles réseaux serait plus adapté, car l'auto est plus souvent "branchée" avec l'usine que dépannée par le mécano du garage, qui lui le pauvre subit les humeurs (justifiées souvent) des clients mécontents de leurs autos, mais surtout de leurs pannes.
A choisir entre les fuites d'huiles, les allumages en panne de nos anciennes ou le sapin de noël vous demandant de prendre contact rapidement avec votre concession favorite sur les modernes............que dire?????
Alors anciennes ou modernes?????

Ca fait un peu peur, mais quelle réalité

Maintenant en étant réaliste, les modernes n'ont plus rien à envier aux anciennes en ce qui concerne les pannes. Car les joies du "processeur" pour reprendre son expression, ne sont pas sans défaut, loin de là. Les moultes pannes à répétition, sans pour autant trouver la solution sont légions chez les constructeurs de nos jours.
Les mécanos, ou plutôt devrais-je dire informaticiens....non brasseur de câbles réseaux serait plus adapté, car l'auto est plus souvent "branchée" avec l'usine que dépannée par le mécano du garage, qui lui le pauvre subit les humeurs (justifiées souvent) des clients mécontents de leurs autos, mais surtout de leurs pannes.
A choisir entre les fuites d'huiles, les allumages en panne de nos anciennes ou le sapin de noël vous demandant de prendre contact rapidement avec votre concession favorite sur les modernes............que dire?????
Alors anciennes ou modernes?????
- yellowcitron
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- Région : France - Pays de la Loire
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- jean-marie
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Voilà bien un lieu commun que nous exhume Ducasse, tout à fait dans la ligne de la pensée unique:
quelques faits pourtant:
Quel pourcentage de voitures anglaises roule encore sur les routes, par rapport, par exemple, à la marque chérie (ils sont si bien traités!) des journalistes, BMW: il y a longtemps que la très grande majorité des BMW Jubilé et autres 1800, 2000, tilux et compagnie finit de pourrir à la casse! la cote de ces voitures, ridiculement faible atteste bien de l'intérêt qu'on leur porte.
Un carburateur SU: l'ennui, avec lui, c'est que 40 ou 50 ans après sa production, avec un jeu d'axes de papillons, un jeu de joint et dans les cas extrêmes un jet, une aiguille et un pointeau, il repart pour 40 ans: les concurrents contemporains Solex et Weber, eux, sont morts depuis longtemps, de maladie incurables, telles que enbase voilée, quand ce n'est pas le corps du carbu tout entier qui se tort de douleur.
Dans une période plus contemporaine, un fait historique dont BMW ne s'est guère vanté à l'époque où la firme était propriétaire de Rover: la voiture du groupe qui donnait lieu au taux de retour garantie le plus bas: la série des Rover 400/45, dont toute la mécanique était 100% anglaise.
Quant à moi, anneauxdin, je ne touche jamais à rien sur la Healey: bientôt 8 ans sans toucher au réglage des 3 carbus, pourtant universellement réputés inréglables dans cette configuration, (je me demande bien pourquoi).
J'ai pu constater d'ailleurs que les garagistes ont beaucoup fait pour la mauvaise réputation des anglaises: devant un SU qu'ils ne connaissaient pas et dont la plupart n'avaient pas la curiosité de chercher à les comprendre, dans le meilleur des cas, ils tournaient le dos en disant que c'était de la M. et dans le pire des cas, ils les bidouillaient n'importe comment pour se donner une contenance, en finissant sur la même conclusion péremptoire que précédemment.
quelques faits pourtant:
Quel pourcentage de voitures anglaises roule encore sur les routes, par rapport, par exemple, à la marque chérie (ils sont si bien traités!) des journalistes, BMW: il y a longtemps que la très grande majorité des BMW Jubilé et autres 1800, 2000, tilux et compagnie finit de pourrir à la casse! la cote de ces voitures, ridiculement faible atteste bien de l'intérêt qu'on leur porte.
Un carburateur SU: l'ennui, avec lui, c'est que 40 ou 50 ans après sa production, avec un jeu d'axes de papillons, un jeu de joint et dans les cas extrêmes un jet, une aiguille et un pointeau, il repart pour 40 ans: les concurrents contemporains Solex et Weber, eux, sont morts depuis longtemps, de maladie incurables, telles que enbase voilée, quand ce n'est pas le corps du carbu tout entier qui se tort de douleur.
Dans une période plus contemporaine, un fait historique dont BMW ne s'est guère vanté à l'époque où la firme était propriétaire de Rover: la voiture du groupe qui donnait lieu au taux de retour garantie le plus bas: la série des Rover 400/45, dont toute la mécanique était 100% anglaise.
Quant à moi, anneauxdin, je ne touche jamais à rien sur la Healey: bientôt 8 ans sans toucher au réglage des 3 carbus, pourtant universellement réputés inréglables dans cette configuration, (je me demande bien pourquoi).
J'ai pu constater d'ailleurs que les garagistes ont beaucoup fait pour la mauvaise réputation des anglaises: devant un SU qu'ils ne connaissaient pas et dont la plupart n'avaient pas la curiosité de chercher à les comprendre, dans le meilleur des cas, ils tournaient le dos en disant que c'était de la M. et dans le pire des cas, ils les bidouillaient n'importe comment pour se donner une contenance, en finissant sur la même conclusion péremptoire que précédemment.
Il y a quand même une énorme boulette dans ce texte : Borgward est une marque allemande et non anglaise...
http://www.borgward-ig.de/f/borgward60.htm
http://www.borgward-ig.de/f/borgward60.htm
chers amis je trouve ça lamantable de critiquer ainsi ainsi ces anciennes tu parle de pertes d'huile enlèvedonc un peut tous les blindages que l'on place sur les voitures actuelles et tuverras que ces vieilles dames ne perdaient pas baucoups plus à l'époque j'ai travallé plus de 25 années sur des alfa et actuellement 12 années sur une marque allemande et je peut te dire que dépaner ma midjet ce n'est que du plaisir d'ailleurs sinon purqu'oi achetter des voitures de plus de 25 ans,??
- jeanpierre
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- Messages : 10183
- Enregistré le : 11 févr. 2005, 13:59
- Contact :
Je suis surpris par certaines de vos réactions: pour ma part, il m'a semblé lire un texte écrit au second degré, plein d'affection pour l'automobile anglaise de tradition... de l'humour british, en quelque sorte !
D'ailleurs l'auteur ne conclue-t-il pas en disant qu'avec les voitures modernes bourrées de technologie, il s'emmerde...
D'ailleurs l'auteur ne conclue-t-il pas en disant qu'avec les voitures modernes bourrées de technologie, il s'emmerde...
Je suis d'accord avec Serge, ce texte est plein d'amour et, humour suprême, d'auto-dérision.
Nos anglaises sont des maitresses exigeantes, parfois capricieuses (mais pas tant que cela) qui nous apportent un plaisir que notre "régulière" ne sait pas donner ; je ne parlais que d'automobile bien sur!!!
amitiés
Nos anglaises sont des maitresses exigeantes, parfois capricieuses (mais pas tant que cela) qui nous apportent un plaisir que notre "régulière" ne sait pas donner ; je ne parlais que d'automobile bien sur!!!
amitiés
Bonjour,
C'est amusant car il me semble qu'au milieu de cet article, l'auteur faisait référence à sa toute nouvelle MX-5 qui démarre tous les matins et s'arrête tous les soirs ??? Je ne me retrouve pas tout à fait dans cet article, les idées échangées ici permettent de réduire la dépendance et les manques de fiabilité chroniques
inh&rentes à nos voitures, mais toutes les véhicules de ces époques révolues souffraient des mêmes maux, par contre sur certaines plus sollicitées, les désastres étaient plus vite visibles. Jean-Marie, je rejoins ton point de vue en partie pour les incompétences, mais la responsabilité des réseaux n'en demeure pas moins pour l'usager final.
Cdt
C'est amusant car il me semble qu'au milieu de cet article, l'auteur faisait référence à sa toute nouvelle MX-5 qui démarre tous les matins et s'arrête tous les soirs ??? Je ne me retrouve pas tout à fait dans cet article, les idées échangées ici permettent de réduire la dépendance et les manques de fiabilité chroniques
inh&rentes à nos voitures, mais toutes les véhicules de ces époques révolues souffraient des mêmes maux, par contre sur certaines plus sollicitées, les désastres étaient plus vite visibles. Jean-Marie, je rejoins ton point de vue en partie pour les incompétences, mais la responsabilité des réseaux n'en demeure pas moins pour l'usager final.
Cdt
Bonjour,
C'est amusant car il me semble qu'au milieu de cet article, l'auteur faisait référence à sa toute nouvelle MX-5 qui démarre tous les matins et s'arrête tous les soirs ??? Je ne me retrouve pas tout à fait dans cet article, les idées échangées ici permettent de réduire la dépendance et les manques de fiabilité chroniques
inh&rentes à nos voitures, mais toutes les véhicules de ces époques révolues souffraient des mêmes maux, par contre sur certaines plus sollicitées, les désastres étaient plus vite visibles. Jean-Marie, je rejoins ton point de vue en partie pour les incompétences, mais la responsabilité des réseaux n'en demeure pas moins pour l'usager final.
Cdt
C'est amusant car il me semble qu'au milieu de cet article, l'auteur faisait référence à sa toute nouvelle MX-5 qui démarre tous les matins et s'arrête tous les soirs ??? Je ne me retrouve pas tout à fait dans cet article, les idées échangées ici permettent de réduire la dépendance et les manques de fiabilité chroniques
inh&rentes à nos voitures, mais toutes les véhicules de ces époques révolues souffraient des mêmes maux, par contre sur certaines plus sollicitées, les désastres étaient plus vite visibles. Jean-Marie, je rejoins ton point de vue en partie pour les incompétences, mais la responsabilité des réseaux n'en demeure pas moins pour l'usager final.
Cdt
Bonjour Ducasse,
Ce texte est plein d'humour, il faut bien sûr le prendre au second degré, mais il est remarquablement bien écrit et dénote de la part de son auteur une très belle sensibilité. J'ai d'ailleurs failli me reconnaître car j'ai vendu cette année une très belle MGA pour acheter une MX5, mais j'ai quand même conservé ma BGT dont la fiabilité est légendaire.
Mon propos n'est pas là, en fait j'ai transféré ce texte à de nombreux amis et l'animateur d'un club d'anglaises aimerait pouvoir s'en servir (c'est flatteur de sa part). Toutefois il aimerait en connaître l'origine afin de ne pas avoir de problème juridique en cas de duplication. Peux-tu me dire où tu l'as trouvé. Merci d'avance.
Ce texte est plein d'humour, il faut bien sûr le prendre au second degré, mais il est remarquablement bien écrit et dénote de la part de son auteur une très belle sensibilité. J'ai d'ailleurs failli me reconnaître car j'ai vendu cette année une très belle MGA pour acheter une MX5, mais j'ai quand même conservé ma BGT dont la fiabilité est légendaire.
Mon propos n'est pas là, en fait j'ai transféré ce texte à de nombreux amis et l'animateur d'un club d'anglaises aimerait pouvoir s'en servir (c'est flatteur de sa part). Toutefois il aimerait en connaître l'origine afin de ne pas avoir de problème juridique en cas de duplication. Peux-tu me dire où tu l'as trouvé. Merci d'avance.
C'est vrai que c'est un texte plein d'humeur et presque de tendresse envers ces monstres d'ingratitude (j'exagère?non? bon un peu)
Mais ces autos se dépannent avec un bout de fil de fer et un peu de scotch(mais non pas le liquide
)
Par contre je me suis laissé dire que certains park de garages (chez nos amis Helvètes par exemple)sont squattés par des BM et autres "voitures de luxe" agées de 4/5 ans, en panne d'électronique, et trop onéreux à remettre en route
Moi j'aime bien les SU .
....et aussi les Wéber
Mais ces autos se dépannent avec un bout de fil de fer et un peu de scotch(mais non pas le liquide

Par contre je me suis laissé dire que certains park de garages (chez nos amis Helvètes par exemple)sont squattés par des BM et autres "voitures de luxe" agées de 4/5 ans, en panne d'électronique, et trop onéreux à remettre en route
Moi j'aime bien les SU .
....et aussi les Wéber

Bonjour à tous et merci Ducasse,
Ce texte me remplit d'aise et tel Mr Bean je me rengorge en analysant le plaisir qu'il me procure.Tout est dit et si bien dit,évidemment les Cartésiens contemplant une "anglaise" se demandent souvent si elle n'a pas été construite "de nuit" et pour certains : refusent de s'en approcher ou même d'y porter la main par crainte à mon avis de se trouver confrontés à des problèmes dont ils ne soupçonnaient même pas l'origine ,(car le manque de logique est parfois incroyable),et de s'y heurter.Mais le charme est bien là ,bien sur tout le monde ne peut pas y être sensible ,mais nous nous savons !
Amitiés à tous
Ce texte me remplit d'aise et tel Mr Bean je me rengorge en analysant le plaisir qu'il me procure.Tout est dit et si bien dit,évidemment les Cartésiens contemplant une "anglaise" se demandent souvent si elle n'a pas été construite "de nuit" et pour certains : refusent de s'en approcher ou même d'y porter la main par crainte à mon avis de se trouver confrontés à des problèmes dont ils ne soupçonnaient même pas l'origine ,(car le manque de logique est parfois incroyable),et de s'y heurter.Mais le charme est bien là ,bien sur tout le monde ne peut pas y être sensible ,mais nous nous savons !
Amitiés à tous
- jean-marie
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